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Louange à Allah.
Louanges à AllahIl n'est pas permis à une femme de demander le divorce, sauf en présence d'une excuse qui le justifie comme un mauvais traitement. Cela s'atteste dans ce hadith rapporté par Abou Daoud (2226) et par at.-Tirmidhii (1187) et par Ibn Madjah (2055) d'après Thawban (P.A.a) selon lequel le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Toute femme qui demande le divorce à son mari sans avoir subi un préjudice, ne flairera pas l'odeur du paradis. (hadith jugé authentique par al-Albani dans Sahih Abou Daoud.
En présence d'une excuse, il lui est permis de mander le divorce à son mari. S'il refuse de la lui accorder, on doit porter l'affaire devant un cadi. À défaut , on doit avoir recours au centre islamique de la localité.
Deuxièmement, quand le divorce aura étéprononcé soit par le mari ou par le centre islamique, on pourra l'enregistrerdevant les tribunaux civiles qui n'appliquent pas la loi islamique.
Si le mari refuse le divorce et si le tribunal le prononce à sa place, ce divorce n'est pas effectif car le divorce prononcé par un juge mécréant est nul. Tous les jurisconsultes sont d'avis que l'appartenance à l'islam est l'une des conditions que doit remplir le juge quise prononce sur les affairesopposant des musulmans car l'exercice la magistrature implique une tutelle qu'un mécréant ne peut avoir sur un musulman.
Cette affaire a déjà été expliquée dans le cadre de la réponse donnée à la question n° 127179. Nous y avons expliqué que quand une femme obtient le divorce auprès d'un tribunal civile, elle doit se présenter à un centre islamique et exposer son affaire aux gens compétents en la matière pour accomplir les formalités religieuses.
Troisièmement, quand le divorce est prononcé conformément à la loi religieuse, la garde des enfants revient à la mère jusqu'à ce que l'enfant atteigne l'âge de sept ans, à condition que la mère ne se remarie pas auparavant. Ceci est fondé sur un hadith rapporté par Ahmad (6707) et par Abou Daoud (2276) d'après Abdoullah ibn Omar (P.A.a) selon lequel une femme a dit: «Ô Messager d'Allah! Voici mon fils qui a eu mon ventre pour gite, mon sein pour abreuvoir et mon bassin pour abri. Son père m'a répudié et voulu me l'enlever? Le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: Vous avez priorité à sa garde aussi long temps que vous ne vous serez pas remarié. (hadith jugé bon par al-Albani dans Sahih Abou Daoud.
Quand un garçon atteint l'âge de sept ans, on lui permet de choisir l'un de ses parents et il devra choisir celui qu'il aime le plus. Quant à la fille, son cas fait l'objet d'une divergence au sein des ulémas. Pour Chafii, elle a le droit de choisir l'un des parents. Pour Abou Hanifan, la mère a la priorité à la garde de la fille jusqu'à ce que celle-cisemarie ou voie ses règles. Pour Malik la mère se réserve le droit à la garde de la fille jusqu'à ce que celle-ci se marie et que le mariage soit consommé. Selon Ahmad, le père a prioritéà la garde de la fille car il sait mieux l'assurer. Voir l'encyclopédie juridique (17/314). Ceci s'applique au cas où les deux époux sont aptes à exercer la garde des enfants. Si l'un d'entre eux ne l'est pas en raison de sa perversion, par exemple, la garde l'enfant revient à l'autre.
Cette question doit être présentée à une instance religieuse sûre de votre pays pour qu'elle examine le cas du mari, l'âge de l'enfant et les éléments qui permettent de savoir qui mérite mieux d'exercer le droit de garde sur les enfants.
Allah le sait mieux.