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Louange à Allah.
Louanges à AllahCroire en Allah ne se limite pas à la croyance en l’existence de l’Auguste et Très-haut car cette croyance doit s’étendre en plus à la foi en Sa possession des attributs de la perfection et de la majesté et au fait qu’Il mérite en terme de supériorité et de grandeur ce que les esprits ne sauraient cerner. Voilà ce que le Coran appelle l’qualificatif suprême dans la parole du Transcendant : C’est à ceux qui ne croient pas en l’au-delà que revient le mauvais qualificatif (qu’ils ont attribué à Allah. Tandis qu’Allah (seul) est le qualificatif suprême (Coran, 16 :60) et dans Sa parole : Et c’est Lui qui commence la création puis la refait ; cela lui est plus facile. Il a la transcendance absolue dans les cieux et sur la terre. C’est Lui le Tout Puissant, le Sage. (Coran, 30 :27)
L’érudit, Shamseddine, Ibn al-Qayyim a développé un brillant discours à propos de l’explication de ce Sublime Exemple afin d’en permettre la compréhension. Ibn al-Qayyim (Puisse Allah Très-haut lui accorder Sa miséricorde) dit dans as-Sawaiq al-moursalah fi arradd ala al-djahmiyyah wal mouattilah (2/430) :«Si vous voulez en savoir davantage sur l’Exemple Sublime, estimez que les forces données à toutes les créatures soient réunies en une seule personne et que tous les autres possèdent ensemble jouissent d’une force égale à la sienne. Si vous comparez la force de ce superpuissant à celle du Maître Béni et Très-haut, vous ne verrez aucun rapport entre les deux. C’est comme si vous vouliez comparer la force du moustique à celle du lion. A supposer que les connaissances détenues par les créatures soient données à un seul homme et que les créatures n’en possèdent pas moins d’énormes connaissances, tout cela comparé à la science du Très-haut, n’est que comme la goutte d’eau qu’un oiseau pique de la mer.
Si vous évaluiez la sagesse détenue par l’ensemble de toutes les créatures, il n’y aurait aucune possibilité de la comparer à Sa sagesse.
A supposer que toute la beauté de l’existence soit donnée à une seule personne et que l’ensemble des créatures restent aussi belles que la personne en question, le rapport entre cette somme de beautés et celle d’Allah serait comme une faible lampe comparée au disque solaire. C’est pour attirer notre attention sur ce sens qu’Allah le Transcendant dit : Quand bien même tous les arbres de la terre se changeraient en calames ]plumes pour écrire[ quand bien même l’océan serait un océan serait un océan d’encre où conflueraient sept autres océans, les paroles d’Allah ne s’épuiseraient pas. (Coran, 31 :27)
Imaginez l’océan ajouté à sept autres mers transformés en encre et tous les arbres de la terre transformés en plumes pour écrire les mots prononcés par Allah, l’encre serait épuisé et les plumes usées sans que les mots d’Allah soient tous transcrits. »
Ô Abdoullah ! Si vous avez bien compris ce qui précède, sachez que les dispositions établies par Allah Très-haut reposent toutes sur le savoir, la justice, la sagesse et la douceur. A ce propos, le Très-haut dit : Telle est la Parole de ton Seigneur, qui s’est accomplie en toute vérité et en toute justice, car Ses Paroles sont immuables. Allah entend tout et Sa science n’a point de limite. (Coran, 6 :115) et : Je m’en remets à Allah qui est mon Seigneur et le Vôtre. Il n’est point d’être vivant qui ne soit soumis à Sa loi. Mon Allah est, certes, sur un chemin droit. (Coran, 11 :56).
Dans madaaridj salikiine fii manaazili iyyaaka naaboudou wa iyyaaka nastaiin (1/44), Ibn al-Qayyim (Puisse Allah Très-haut lui accorder Sa miséricorde) dit : «S’agissant du verset de la sourate Houde, il est assez clair pour n’offrir qu’un seul sens, à savoir qu’Allah le Transcendant est sur une voie droite. Le Transcendant mérite mieux que quiconque d’être sur une voie droite. Tous Ses dires sont vrais et source de guidance, de justice et de sagesse Telle est la Parole de ton Seigneur, qui s’est accomplie en toute vérité et en toute justice, car Ses Paroles sont immuables. Allah entend tout et Sa science n’a point de limite. (Coran, 6 :115). Tous Ses actes sont porteurs d’intérêts, de sagesse, de justice et du bien. Le mal est exclu des actes et paroles de Celui qui est sur la voie droite. Le mal n’affecte que les actes et paroles de celui qui s’écarte de cette voie. »
Le Transcendant nous a informés que Sa sentence est vraie et juste et que tout autre relève de l’ignorance. Prêtez attention, ô auteur de la présente question à la teneur du vocable ‘djahiliyyah’ en termes d’ignorance, d’injustice, d’obscurité, d’iniquité et d’aberrance. En effet, le Très-haut dit : Regretteraient-ils les sentences rendues au temps de la période païenne? Mais qui donc est meilleur juge qu’Allah pour un peuple qui a foi en Lui (Coran,5 :50).
Dans as-Sawaiq al-moursalah (3/1046), l’érudit Ibn al-Qayyim écrit : « Le Transcendant nous a informés que toute disposition contraire à celles qu’Il a révélées à Son Messager est une disposition dictée par la passion non par la raison. Elle ne peut relever que des dispositions antéislamiques qui ne reposaient ni sur le savoir ni sur la bonne guidance. A ce propos, Le Très-haut dit : Juge donc entre eux d’après ce qu’Allah t’a révélé, sans rien céder à leurs passions. Prends garde que leur influence ne t’écarte de certains commandements qui t’ont été révélés ! S’ils refusent ton jugement, c’est le signe, sache-le, qu’Allah veut leur infliger la sanction de quelques-uns de leurs crimes, car beaucoup d’hommes sont pervers. [50] Regretteraient-ils les sentences rendues au temps de la période païenne ? Mais qui donc est meilleur juge que Dieu pour un peuple qui a foi en Lui ? (Coran, 5 :49-50). Le Transcendant et Très-haut nous informe qu’il n’existe en dehors de Sa révélation que l’adoption de la passion qui écarte les gens de Son chemin et qu’en dehors de Ses sentences, il n’y a que des sentences de l’époque antéislamique.
Toutes les idées et pensées contraires à l’apport du Messager constituent des causes fondées sur la passion et des sentences de l’époque antéislamique même si leurs partisans les prennent pour des données rationnelles appuyées sur des preuves certaines. Il en est ainsi de l’appellation de dieux, donnée aux idoles par les polythéistes, et la qualification de bonnes œuvres attribuée par les hypocrites à leurs efforts pour propager la corruption sur la terre et tenter d’empêcher les cœurs de s’ouvrir à la foi. »
Ô auteur de la question ! Ô petit esclave méprisable, créature fragile et insignifiante ! Tu crois après tout ce qui vient d’être dit que tu sais mieux qu’Allah Très-haut et que par ton esprit faible et limité tu peux aller au-delà de ce que l’Omniscient, l’Auguste sait !!
Combien Il est auguste et très –haut ! Qu’Il est transcendant ! Qu’Il est incommensurable ! Qu’Il est clément ! Tu as proféré des propos énormes qui ont failli provoquer des fissures dans les cieux et des failles dans la terre et des secousses au sein des montagnes quand tu te mets sur le même pied d’égalité que le Maitre des univers !
Jusqu’où tu entends aller ? Dans laquelle des vallées de l’aberrance et de la tyrannie Satan, le maudit, t’a précipité ?
Ecoute ce que disent les rationnels, et les sages philosophes :
«Le vrai savoir appartient au Clément et Auguste
Tout autre baigne dans l’ignorance
Qu’une créature bâtie avec de la boue a à faire avec les sciences
Si ce n’est s’efforcer de savoir qu’il ne sait pas. »
Le grand philosophe, Aboul Walid ibn Roushd (mort en 595 de l’Hégire) disait : La plus vraie des assertions des philosophes est que la raison a une limite qu’elle ne peut pas dépasser. Voir tahafoutou tahaafout (2/534)
Certes, Allah, le détenteur d’une incommensurable sagesse, peut infliger à Son fidèle serviteur une épreuve qui l’empêche de voir la sagesse qui sou tend une affaire ou l’une de Ses sentences. Il agit ainsi pour tester la foi de Son fidèle serviteur et voir s’il va se soumettre à Sa sentence ou s’y opposer par orgueil. Le vrai croyant raisonnable est celui qui se soumet à la sentence de son Maître même quand il ne parvient pas à déceler la sagesse qui la sou tend. Ensuite, il invoque son Maître avec humilité pour qu’Il le guide et lui apprend tout ce qu’il ne parvient pas à saisir.
Puisque le Transcendant sait que Ses fidèles serviteurs sont trop faibles pour cerner complètement Sa sagesse, Sa capacité et Sa gestion des affaires de Ses créatures, Il a mis fin à tout espoir de lui disputer Son autorité et de l’interroger à son sujet. C’est plutôt Lui qui interroge Ses fidèles serviteurs et les juge. Quant aux esclaves, ils resteront esclaves.
A ce propos, le Très-haut dit : Ton Seigneur crée ce qu’Il veut et choisit pour les hommes ce qu’ils ne sauraient eux-mêmes choisir. Gloire à Allah ! Il est bien au-dessus de ce qu’on Lui associe !Ton Seigneur connaît les pensées que recèlent leurs cœurs, ainsi que celles qu’ils divulguent.Il est Allah ! Il n’est point de divinité en dehors de Lui ! À Lui la louange en ce monde et dans la vie future ! C’est à Lui qu’appartient le Jugement suprême et c’est à Lui que vous ferez retour. (Coran, 28 :68-70) et : « À Lui appartiennent ceux qui sont dans les Cieux et sur la Terre ; et ceux qui se tiennent auprès de Lui ne ressentent en L’adorant ni arrogance ni lassitude. [20] Aussi Le glorifient-ils nuit et jour, sans relâche.Ont-ils tiré de la terre des divinités capables de ressusciter les morts?Or, s’il y avait d’autres divinités qu’Allah dans les Cieux et sur la Terre, la marche de ces derniers aurait été gravement compromis. Gloire donc à Allah, Maître du Trône, qui est au-dessus de leurs allégations mensongères !Il n’a pas de compte à rendre de ce qu’Il fait, mais les hommes devront Lui rendre compte de leurs actes. Ont-ils pris d’autres divinités qu’Allah ? Dis-leur : Quelle preuve avez-vous que ce sont bien des divinités? Référez-vous plutôt au rappel qui a été adressé à ceux qui sont avec moi et à cet autre rappel qui a été adressé à ceux qui m’ont devancé ! Mais la plupart d’entre eux ne connaissent pas la vérité et s’en écartent délibérément. » (Coran, 21 :19-24).
Cheikh al-islam, ibn Taymiyah (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a écrit : On ne l’interroge pas sur ce qu’Il fait à cause de la perfection de Sa sagesse, de sa clémence et de Sa justice et non pour sa seule omnipotence. Extrait de Madjmou al-fatwa (8/511).
Certes, Allah l’Auguste ne t’a pas associé à Sa création. Au contraire, Il est le seul à avoir créé. Personne n’était là pour servir de témoin ou pour surveiller ou apprendre. Personne n’était là surtout pour L’assister ou s’associer à la création. Je ne les ai pas pris pour témoins lors de la création des Cieux et de la Terre ni lors de leur propre création, car Je n’ai jamais fait appel au concours des corrupteurs ! (Coran, 18 :51)
Comment formuler une objection à propos d’une affaire qui vous a échappé, une affaire dont vous ignorez le commencement et l’origine ? Vous disputez au Maître des univers Sa science alors que c’est Lui, le Transcendant, qui connait Sa créature : Eh quoi ! Allah ignorerait-Il ce qu’Il a Lui-même créé, Lui le Subtil, le si Bien-Informé ? (Coran, 67 :14).
Que vous êtes ignorant ! Vous ne vous connaissez même pas puisque vous outrepassez vos limites et versez dans l’injustice à votre détriment. Au nom d’Allah, vous êtes injuste à votre propre égard en vous précipitant dans l’abime.
Ô Abdoullah ! L’une des causes de votre faux pas et de votre égarement est que vous ne savez pas distinguer entre ce que les esprits jugent impossibles et ce qui les déroutent. En d’autres termes, les esprits s’embourbent. La religion peut émettre un ordre qui brouille les esprits. C’est un moyen pour Allah d’éprouver Ses fidèles serviteurs. Toutefois, la religion n’apporte rien que tous les esprits jugent impossible, faux et injuste. Allah transcende cela dans Sa législation, dans Sa création et dans Son ordre. L’erreur commise dans ce domaine est imputable à un grand nombre de spéculateurs.
Cheikh al-islam Ibn Taymiyah (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : «Nul doute que les Messagers (PSE) ont transmis aux créatures humaines des informations qui dépassent leur entendement mais ils ne leur ont pas donné des informations impossibles. L’objet des informations défie les esprits mais il n’est pas impossible. Celui qui ne compte que sur sa raison pour comprendre les informations apportées par les Messagers ressemble à celui à propos duquel Allah Très-haut dit : «Lorsqu’un signe d’Allah leur parvient, ils s’écrient : Jamais nous ne croirons tant que nous n’aurons pas reçu un signe semblable à celui qu’ont reçu les envoyés d’Allah. Mais Allah sait mieux que quiconque à qui confier Ses messages. Allah couvrira d’opprobre ces criminels et leur infligera un châtiment exemplaire, en raison de leurs intrigues » (Coran, 6 :124) et : Non ! J’en jure par l’âme toujours prompte à se faire des reproches ! L’homme s’imagine-t-il que Nous ne pourrons jamais regrouper ses ossements ? Erreur ! Car Nous avons le pouvoir de remettre en place même ses phalanges ! Mais l’homme voudrait plutôt continuer à vivre dans le libertinage (Coran, 75 : 2-5) Extrait de dar’ou taaaroudhil aqli wa anaql (7/327).
Ibn Taymiyah poursuit : «Il n’est pas permis aux Messagers de donner une information que la raison pure juge impossible. Mieux, il leur est permis de transmettre des informations que la raison estime invérifiable ! Ils évoquent des choses qui défient l’entendement mais pas de choses impossibles. La raison peut se trouver incapable de comprendre et de concevoir une partie des informations transmises par les Messagers. Les esprits n’ont pas le même niveau et la grandeur du Maitre Très-haut, de Son royaume, de Ses singes et créatures comportent des aspects que les gens ou la plupart d’entre eux sont incapables de voir ou d’entendre ou de concevoir ici-bas.
Il suffit de savoir que Moise, pour important qu’il fut, tomba évanouis devant l’affaissement d’une montagne à laquelle son Maître s’était révélé. Quand Moise se ressaisit, il dit : «Lorsque Moïse vint à Notre rencontre et que son Seigneur lui eut adressé la parole, il dit : Seigneur, montre-Toi à moi pour que je Te voie ! – Non, tu ne Me verras pas, répliqua le Seigneur. Mais regarde plutôt la montagne. Si elle reste immobile à sa place, tu pourras alors Me voir. Et lorsque son Seigneur se manifesta à la montagne, Il la réduisit en poussière, et Moïse tomba foudroyé. Revenu à lui, il s’écria : Gloire à Toi ! Je reviens à Toi, plein de repentir, et je suis le premier des croyants. (Coran, 7 :143).
Toutefois, beaucoup de gens prennent pour impossibles des choses qui ne le sont pas. Ils peuvent aussi considérer des choses comme permises ou nécessaires alors qu’elles ne le sont pas. » Extrait de Bayaan talbiis al-djahmiyyah (8/534).
Le premier pas du fidèle sur la voie du Maître des univers consiste à se soumettre entièrement à Lui, à admettre Sa souveraineté sans réserve et de manière à cesser de Lui disputer Sa royauté, Son autorité et Ses actes. Le fidèle doit accepter Sa divinité et se soumettre à Son jugement et à Ses ordres et interdits. En effet, le fidèle reste très éloigné de la possibilité d’avoir la moindre réalisation en islam avant de soumettre toutes ses affaires, petites et grandes, au Maître des univers, en signe d’agrément de Ses loi et religion. Qu’elles lui plaisent ou pas. A ce propos, Allah Très-haut dit : Non ! Par ton Seigneur ! Ces gens ne seront de vrais croyants que lorsqu’ils t’auront pris pour juge de leurs différends et auront accepté tes sentences sans ressentiment, en s’y soumettant entièrement. (Coran, 4 :65).
Certes, Allah ne vous a pas accordé un quelconque choix à propos de Sa religion pour vous permettre de croire à la partie que vous jugez acceptable et d’inventer, à votre convenance, des lois, chartes ou règles, pour les substituer à la partie qui ne vous convient pas. Allah se passe plus que tout autre des associés qu’on Lui donne
Allah Très-haut dit : «Ils affirment qu’ils croient en Allah et au Prophète, et qu’ils leur obéissent. Puis une partie d’entre eux, après l’avoir affirmé, ne tardent pas à faire volte-face. Ces gens-là sont loin d’être des croyants !Quand on les convoque au tribunal d’Allah et de Son Prophète, pour que celui-ci arbitre leurs litiges, une partie d’entre eux refuse de comparaître ; mais quand ils ont le droit pour eux, ils s’empressent de s’y rendre. Seraient-ils atteints d’un mal au cœur ? Seraient-ils rongés par le doute ou craindraient-ils d’être brimés par Dieu et Son Prophète ? Non ! Ces gens-là sont plutôt, eux, les injustes. La seule réponse qu’il sied aux croyants de donner quand ils sont convoqués devant Allah et Son Prophète pour que celui-ci juge leurs différends, est de dire : Nous avons entendu et nous obéissons ! Ce sont ceux-là les bienheureux, car ceux qui obéissent à Allah et à Son Prophète, qui craignent Allah et Le redoutent, ceux-là sont sûrs de réussir. » (Coran, 24 :47-52) et : Il ne convient pas à un croyant ni à une croyante de suivre leur propre choix dans une affaire, une fois que Dieu et Son Prophète en ont décidé autrement. Quiconque désobéit à Dieu et à Son Prophète s’égare de toute évidence (Coran, 33 :36).
At-Tahhawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) écrit : On ne saurait avoir un pied ferme dans l’islam sans adopter une attitude fondée sur l’acceptation sans réserve et la soumission totale. Celui qui cherche à savoir ce qui est mis hors de la portée de son esprit au lieu de se contenter de la soumission, son effort de recherche l’éloigne du tawhiid pur, de la connaissance gnostique limpide et de la véritable croyance. Dès lors, il se mettra à hésiter entre la croyance et la mécréance ; entre l’adhésion et le démenti et entre la confirmation et l’infirmation parce qu’obsédé, errant et incertain. Il ne sera ni un croyant convaincu ni un mécréant résolu. Extrait de Matn at-Tahawiyya commenté par al-Albani (1/43).
La détestation d’une partie de la révélation d’Allah et son rejet est une attitude destructrice. Elle détruit celui qui l’adopte, annihile sa foi et lui fait perdre son œuvre totalement. A ce propos, Allah Très-haut a dit : Ô croyants ! Si vous défendez la Cause d’Allah, Il vous soutiendra et raffermira vos pas.Malheur donc aux négateurs ! Allah réduira leurs œuvres à néant ; et c’est en punition de l’aversion qu’ils éprouvent pour Ses révélations qu’Allah rendra vaines toutes leurs actions. (Coran, 47 :7-9)
Ô Abdoullah ! En vérité et en toute sincérité, vous avez à renouveler votre foi, votre adhésion à l’islam et votre soumission au Maître des univers. Prenez soin de votre cœur. Débarrassez-le des doutes et obsessions. Procédez à un repentir sincère et effectuez un nouveau retour vers le Maître des univers. C’est seulement alors que vous connaitrez le vrai sens de la croyance (en Allah) et comment on y parvient.
Al-Abbas ibn Abdoul Moutallib affirme avoir entendu le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) dire : Celui qui agrée Allah en tant que Maître, l’islam en tant que religion et Muhammad en tant que Messager aura réellement goûté la saveur de la foi. (Rapporté par Mouslim, 39).
Rien ne pourrait vous sauver de l’amertume du doute, de l’emprise des ambiguïtés et des flammes de l’hésitation et de la perplexité si ce n’est la lecture attentive du livre d’Allah, l’Auguste. Faites-en une récitation accompagnée d’une profonde méditation qui vous donne accès à la guidance et à la quiétude. A ce propos, Allah, l’Auguste, dit : «Les négateurs disent : Que n’a-t-on fait descendre sur lui un miracle de la part de son Seigneur? Dis : Allah égare qui Il veut et dirige vers Lui ceux qui se repentent ; ceux qui croient et qui s’apaisent au souvenir d’Allah. N’est-ce pas que c’est au souvenir d’Allah que s’apaisent les cœurs? » (Coran, 13 :27-28).
Ecoutez ce conseil prodigué par un homme de lettres à l’esprit fin, un philosophe intelligent bien imprégné du discours des sages et parfaitement au fait des questions philosophiques et scolastiques. Ecoutez-le puisqu’il vous montre la voie du salut : «Le livre d’Allah, le Puissant et Majestueux, est le refuge du paniqué, le remède, l’explication, la guidée et la lumière. On s’y réfère pour résoudre tout problème et il sert de repère à tout perplexe. Résumé, il enrichit les cœurs sains. Exposé en détail, il guérit les cœurs malades. Pris au sens apparent, il vous captive pour ses clarifications qui vous poussent à admettre ce qui vous en échappe. Compris au sens profond, il vous plonge dans un entretien secret (avec Allah) grâce à ses allusions qui vous persuadent à vous contenter de ce qui vous en apparait.
Vous vous en arrêteriez là si vous connaissiez la différence entre la divinité et la servitude humaine. Mais, étant donné que vous êtes tiraillé entre les soupçons et fausses certitudes, d’une part, et les preuves claires et irréfutables, d’autre part, vous n’êtes plus en mesure de distinguer la stérilité d’un terrain de la fertilité de l’autre ; la vérité d’un camp des illusions de l’autre. J’ai bien peur que vous ne vous soyez appuyé sur un pilier qui s’affaisse et que votre vissage se détériore et que votre âme ne soit gagnée par la maladie et que vous vous trouviez au bout du compte perdant. » Extrait d’al-Bassair wa adh-dhakhair par at-Tawhiidi (2/112-113).
Allah le sait mieux.