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Louange à Allah.
Premièrement, comment pourrait-il y avoir une belle innovation compte tenu des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : Quiconque introduit dans notre affaire (religion) quelque chose qui lui est etranger le verra rejeter. (rapporté par an-Nassaï,1560) Si quelqu ‘un persiste à dire qu’il y a une belle innovation,il ne peut s’agir que de quelqu’un qui s’oppose au Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui)Deuxièmement, le fait de prononcer la louange après être redressé de la génuflexion est une pratique bien connue et rapportée de façon sûre du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).Tout ce que ledit Compagnon fit se limite à adopter une des différentes expressions possibles de la louange.Comment pourrait-on en tirer un argument pour soutenir l’invention de pratiques cultuelles ou de dhikr sans fondement dans la charia.
Troisièmement, l’acte accompli isolément par un Compagnon ne constitue pas un argument indépendant.Car il ne peut l’être qu’une fois ratifié par le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).Nous leur disons donc: « Amenez-nous le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) depuis sa tombe afin qu’il nous dise si la révélation approuve ou desapprouve vos inventions.
Quatrièmement, à supposer que l’argument soit valide, l’histoire citée ne concerne qu’un cas personnel isolé et ne saurait donc pas être généralisé.Quant au hadith qui dit: Toute innovation est une aberration... il a une portée générale nettement claire.Or il est connu chez les logiciens que l’explicite l’emporte sur l’implicite.
Cinquièmement, comment pourrions-nous savoir ce qui est beau de ce qui ne l’est pas en nous fondant sur notre seule raison sans recourir à la révélation?La divergence ne serait pas évitable en ce sens que ce que X trouverait beau ne le serait pas forcément pour Y.Dans ce cas, quelle serait la norme (de référence?) A quelle raison devrions- nous nous fier pour nous départager? N’est-ce pas une source de discorde et de cahos?
Sixièmement, pour renforcer ce qui est dit à troisièmement , si le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) approuve un acte cultuel ou un dhikr initié par un Compagnon, l’acte ou le dhikr tirent leur légalité de l’approbation du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et deviennent de ce fait de belles sunan.Mais en l’absence du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et après l’interruption de la révélation, comment savoir qu’un dhikr ou un acte cultuel initié par X ou Y sont valides et que le législateur ( le Prophète) les approuve? Cela est impossible.Par conséquent, il ne nous reste plus en matière cultuelle que de nous limiter à ce que prévoit la charia.
Quant à l’érudit al-Hafiz Ibn Hadjar, il a souvent cité Ibn Taymiyya dans Fateh al-Bari et a approuvé certaines citations et en a critiqué d’autres.Ce qui est conforme au comprtement des ulémas; ils engagent le dialogue et la discussion autour de leurs idées dans le dessein de parvenir à la vérité.Celle-ci peut se situer d’un côté comme de l’autre.Quant à l’expression grossière que vous avez employée dans la question, la politesse, le scrupule et la connaissance de la valeur du savoir et des savants que nous connaissons chez Ibn Hadjar nous permet sûrement de la déclarer fausse.
Puisse Allah pardonner à tous et les récompenser pour leurs efforts soignés ( dans l’intérêt de l’Islam)