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Louange à Allah.
Louanges à AllahPremièrement, la célébration du mariage se fait à l’aide de tout met pouvant être présenté aux invités, fût-il de l’orge. On lit dans al-mawsoua al-fiqhiyyah,45/250: «Les jurisconsultes malékites, chafiites et hanbalites soutiennent qu’il n’y a pas de minimum en matière de célébration du mariage. Il suffit de présenter une nourriture quelconque, fut il deux poignées d’orge, pour se conformer à la Sunna . Ceci s’atteste dans un hadith authentique selon lequel « Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a célébré le mariage de l’une de ses épouses en offrant (aux invités) un repas préparé grâce à deux poignées d’orge.
Al-Qadi Iyadh a rapporté un consensus (des ulémas) selon lequel il n’y a pas de minimum à propos des repas à offrir dans le cadre de la célébration d’un mariage et qu’on se conformerait à la Sunna en offrant un repas quelconque.
Pour les chafiites, le minimum pour une personne aisée est un mouton. Pour les autres, ils font ce qu’ils peuvent. Car il a été rapporté que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit à Abdourrahaman ibn Awf lors de son mariage: Célèbre-le ne serait -ce qu’en égorgeant un mouton. Pour an-Nachaai, cela veut dire que le minimum requis est un mouton puisque l’auteur du Tanbiih dit: « Il lui est permis de présenter ce qu’on est en mesure d’offrir en matière de nourriture. Celle-ci s’applique à ce que l’on donne à boire ou à manger lors de la conclusion d’un contrat de mariage; qu’il s’agisse de sucre ou d’autres denrées, même si le maître de cérémonie était aisée.
Un groupe d’hanbalites a déclaré
qu’il est recommandé
de ne pas offrir moins d’un mouton. Pour az-Zarkachi , l’usage du terme
mouton
les propos du
Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) :
Ne serait -ce
qu’un mouton
vise - Allah le sait mieux-
à
indiquer que peu de chose suffit, comme un mouton.
Al-Mardawi dit:
On en déduit
qu’on peut célébrer un mariage sans sacrifier un mouton. On
peut encore en déduire
qu’il faut faire plus car il (le
Prophète) considère un mouton comme peu.
Deuxièmement , en matière de sacrifice, un septième de chameau ou de boeuf suffit pour une personne comme on l’a expliqué dans le cadre de la réponse donnée à la question n° 45757
Troisièmement, des gens peuvent s’associer pour acheter et sacrifier un boeuf ou un chameau , même si les uns n’entendaient pas procéder à un sacrifice rituel mais voulaient juste trouver de la viande à utiliser dans la célébration d’un mariage ou à consommer ou à vendre ou à employer autrement.
An-Nawawi
(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit dans
al-Madjmou (8/372):
Sept personnes peuvent s’associer pour acheter un chameau ou un boeuf
à
sacrifier; qu’ils soient issus de la même famille ou pas, même si une partie des associés ne cherche que de
la viande. L’acte suffit
à
celui qui s’y associe avec une intention pieuse; que
cela entre dans le cadre d’un sacrifice répondant
à
un voeu ou entrepris
à
titre surérogatoire. Voilà
notre doctrine partagée par Ahmad et la
majorité
des
ulémas.
Ibn Qoudama (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit dans
al-Moughni (13/363):
« Un chameau ou un boeuf suffit
à
sept personnes selon les dires de la plupart des
ulémas…
Puis il cite des hadith abondant dans ce
sens. Plus loin, il dit:
S’il en est ainsi, peu importe que les associés soient de la même famille ou pas ou
qu’ils aient tous l’intention de
procéder
à
un acte obligatoire ou subrogatoire ou que les uns aient cette intention
tandis que les autres ne veulent de la viande
à
consommer car la part revenant
à
chaque
associé
lui suffit et l’intention nourrie par un autre ne l’affecte pas.