Louange à Allah.
Louanges à AllahTa ha et yaa siin ne font pas partie des noms du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Ces mots font partie des lettres isolées utilisées à l'entame de certaines sourates du Saint Coran. On y voit une allusion au caractère miraculeux du livre qui pourtant est constitués de lettres identiques à celles usitées par les Arabes dans leur langue. Cependant ils n'ont pas été capables de produire un texte égal au Coran, ce qui prouve que le livre est une révélation d'Allah Très haut.
Muhammad al-Amine Chinquiti (puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit dans adh-waa al-bayaane (4/3) dans son explication de la sourate Ta ha: L'opinion qui me parait la plus évidente à propos de ce terme (taha) est qu'il fait partie des lettres isolées utilisées au début des sourates. La preuve en est que les lettre taa et haa mentionnées au début de cette sourate figurent ailleurs incontestablement comme des lettres isolées. Quant à la lettre taa on laretrouve au début de la sourate intitulée Les poètes dans le mot taa siin miim et au début de la sourate Les fourmilles dans le mot taa siin et au début de la sourate intitulée Les récits. Quant à la lettre haa, on la retrouve au début de la sourate intitulée Marie dans la parole du Très haut: kaaf haa yaa ayn saad.
Cheikh as-Saadi (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit dans son commentaire du Coran (1/501): taa haa est composé de lettres isolées utilisées au début de nombreuses sourates. Ce n'est pas un nom du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).
Cheikh Ibn Baz (puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit: Taa haa et Ya siin ne font pas partie des noms du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) selon le plus juste des deux avis émis par les ulémas sur le sujet. Ils font partie des lettres isolées utilisées au début des sourates comme saad, quaaf, noun et autres lettres pareilles. Extrait de Madjmou' al-fatawa (18/54).
Allah le sait mieux.