Louange à Allah.
Les outils des services électriniques sont neutres en ceci qu’ils ne sont pas suceptibles d’être qualifiés de licites ou d’illicites. Car on doit les juger en fonction des finalités de leur utilisation. Quand on les emploie pour commettre une agression ou une injustice ou pour porter préjudice à autrui, on commet un interdit. Leur emploi utilie et avantageux dans un cadre licite est permis.
La responsabilité du fabricant et du vendeur est engagée dans deux cas que voici.Le premier est que le concepteur fait en sorte que son produit ne puisse faire l’objet d’un usage prohibé. Il doit s’y efforcer autant que faire se peut après s’être informé des différentes utilisations prohibées répandues et des détails des protocoles requis.Il doit réfléchir sur les méthodes et programmes qui faciltient les utilisations licites.
La deuxième est de s’abstenir de vendre ou de présenter un service à quelqu’un qu’on sait ou croit fortement qu’il entend les utiliser pour commettre des agressions et des péchés.
Quand vous ne connaissez pas la réalité ou quand vous doutez des intentions de l’acheteur ou quand vous savez qu’il va faire un usage licite du produit parce que vous avez pris son engagement d’éviter les utilisations bannies alors vous avez la conscience quitte et vous échappez à tout reproche fondé sur la loi religieuse s’il plaît à Allah le Très-haut.
Les détails que voilà ont déjà été donnés dans de nombreux avis juridiques consultatifs publiés dans le présents site. Il en est à titre d’exemple ceux qui portent les 82593,105325 et 169955 .
Cheikh al-Islam Zakaria al-Ansari (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « si on vend du raisin à un achteur tout en sachant ou en croyant fortement qu’il va le transformer en vin ou en faire un usage qui implique un acte de desobéissance envers Allah… ou si on vend des dattes fraiches à quelqu’un qui va en faire une boisson fermentée, ou vend un coq de combat ou un belier, tout cela est interdit car on concourt à la commission d’une desobéissance (envers Allah) L’acte n’en serait pas mois juste parce que l’interdiction n’affecte pas l’objet mais son usage.
Si le vendeur souçonne l’acheteur de vouloir faire du produit un usage illicite, on réprouve la vente.. » Extrait de Asnaa al-mataalib (2/41).
Il demeure nécessaire de faire attention au fait que la vente des e-mails et des pagesface book doit se faire dans le respect de l’intimité et de la non violation de celles des autres, si ce n’est dans la mesure de ce que permet les conditions d’utilusation bien connues dans ce domaine. Pour en savoir davantage, voir la réponse donnée à la question n°135514 et à la question n°174411.
Allah le sait mieux.