Louange à Allah.
Louanges à AllahIl ne convient pas de s'interroger ou de répondre à propos de l'agrément desactes cultuels qui relève exclusivement d'Allah. Les questions doivent porter strictement sur le juste accomplissement des actes, le respect de leurs conditions et parties fondamentales.
Celui qui fait le pèlerinage tout en étant endetté l'aura correctement fait, pourvu de se conformer à ses piliers et conditions. L'argent ou les dettes n'ont rien à voir avec la validité du pèlerinage.
Toutefois, il est préférable pour l'endetté de s'abstenir d'aller en pèlerinage et d'utiliser les frais du voyage pour honorer ses dettes car il est considéré du point de vue religieux comme un incapable. Voici les fatwas émises par les ulémas à ce sujet:
1. Ils ont dit en réponse à une question portant sur la souscription d'un prêt afin de pouvoir faire le pèlerinage:
-Le pèlerinage ainsi fait est juste, s'il plaît à Allah Très-haut car le prêt n'a aucun effet sur la validité du pèlerinage. Signé:
Cheikh Abdoul Aziz ibn Baz, cheikh Abdourrazza Afifi et cheikh Abdoullah al-Ghoudayyan
Extrait des Fatwas de la Commission Permanente pour les Recherches religieuses et la Consultance (11/42).
2. Ils ont dit:
-« Figure parmi les conditions d'exigibilité du pèlerinage: la capacité (générale) dont relève cellefinancière. Le débiteur que ses créanciers empêchent d'aller en pèlerinage avant de régler leurs dettes doit payer avant d' y aller car il est jugé incapable. Si ses créanciers ne lui réclament rien et s'il comprend qu'ils tolèrent son projet, il lui est permis de l'exécuter. Son pèlerinage peut s'avérer bénéfique et lui permettre de trouver de quoi payer ses dettes.
Cheikh AbdoulAziz ibn Abdoullah ibn Baz
Cheikh Abdourrazzaq Afifi
Cheikh Abdoullah ibn Ghoudayyan
Extrait des fatwa de la Commission Permanente pour les Recherches religieuses et la Consultance (11/46).
Voir la réponse donnée à la question n°41739.