Louange à Allah.
Louanges à AllahVous devriez toujours avoir présent à l'esprit cette évidence axiomatique, à savoir que l'intelligence humaine reste trop faible pour maîtriser toutes les sciences, sonder le fin fond de l'univers et cerner complètement les réalités de la vie. L'intelligence humaine se laisse entraînée une vraie farcee quant elle est abandonnée à elle-même ou croit pouvoir se passer de ce qui le protège contre l'égarement!!
Il lui suffit de déployer un effort de recherche, de réflexion et de méditation tout en s'accrochant aux arguments qui suffisent à l'esprit humain sain non souillé par les doutes , les conjectures et les ambigüités et qui est habité par des certitudes non affaiblies par l'importance des illusions. Voilà l'esprit sain auquel Allah le Puissant et Majestueux s'adresse dans son livre saint et dont Il a fait l'objet des charges qu'Il a prescrites (aux humains).
Tous les autres esprits en butte à des doutes ont besoin d'être reformatés de sorte qu'ils recouvrent la confiance dans les vérités et principes rationnels et se mettent une nouvelle fois à réagir (positivement) avec les vérités de la foi. Les obsessions incitant à l'athéisme sont de notre point de vue plutôt pathologiques et effets d'un déséquilibre que les résultats d'une démarchede réflexion scientifique fondée sur des preuves catégoriques.
Allah le Puissant et Majestueux: Béni soit celui dans la main de qui est la royauté, et Il est Omnipotent. Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c'est Lui le Puissant, le Pardonneur. Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène (sur elle) le regard. Y vois-tu une brèche quelconque? Puis, retourne ton regard à deux fois: le regard te reviendra humilié et frustré. (Coran,67:1-4).
Selon notre expérience, le début de la jeunesse marque l'âge où l'on est fortement exposé à des secousses intellectuelles et à la brouille dogmatique. Il paraît qu'on peut tout ramener à des facteurs physiologiques, si on était à même de faire des études scientifique dans ce cadre. En attendant de les faire, il est possible de voir dans le phénomène (que vous connaissez) une manifestation de la nature humaine très attachée à la connaissance et attirée par tout ce qui est étrange ou nouveau. L'athéisme est une idée nouvelle pour l'humanité. Elle constitue une tendance ou un penchant individuel pour l'athée qui lui trouve une brillante attraction, un moyen de se distingueret de se différencier des autres.
Celui qui opte pour la l'athéisme semble dire aux autres: Je suis le seul à avoir brisé le caragan auquel vous êtes habitués et qu'on vous a inculqué au fur et à mesure que vous grandissiez. L'athée ne cherche pas à connaitre l'origine de l'athéisme nila justesse de ses implications ni si son adoption est une source de distinction. Il est comme cet homme qui urina dans le puits de zamzam! Quant on l'interrogea sur la cause de son acte, il répondit: je voulais être célèbre même en faisant du mal!!
Il parait que le pauvre ne savait pas ou n'avait pas fait attention au fait que les bêtes étaient plus raisonnables que lui car elles réagissent comme si elles connaissaient le principe de la causalité et réalisaient que tout acte a besoin d'un acteur. A ce propos Allah le Puissant et Majestueux dit: Que ne voyagent-ils sur la terre afin d'avoir des cœurs pour comprendre, et des oreilles pour entendre? Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais, ce sont les cœurs dans les poitrines qui s'aveuglent.
D'habitude, nous nous appuyons sur nos expériences quotidiennes pour nous servir de choses concrètesafin de montrer aux gens en butte à des obsessions à quel degré ils sont exposés à une régression rationnels. Les pratiques quotidiennes d'un individu normal procèdent de principes rationnels sains. Ces pratiques gardent souvent leur caractère naturel et sain et ne sont brouillées et perturbées qu'en cas de folie- qu'Allah nous en protège. Voilà pourquoi nous partons de là pour rappeler à l'intrigué l'état normal afin qu'il se ressaisisseet s'amende.
Qu'on nous permette de citer des exemples simples tirés de la vie qui pourtant comportent de nombreuses leçons aidant à faire face à des situations pareilles à la vôtre:
Que penseriez vous si , assis chez vous, vous entendiez sonner à la porte d'entrée, hésiteriez vous à réagir par rapport au son?Ne vous précipiteriez vous pas à voir celui qui attend à la porte? Qui vous pousse à prendre une telle initiative? Ne s'agit-il pas de l'une des évidences rationnelles que nous vivons selon lesquelles un acte nécessite un acteur et que tout effet résulte d'un auteur!!
Puis imaginez que vous parveniez à réfuter toutes ces évidences en les opposant aux données rationnelles et philosophiques et que vous vous livreriez à des possibilités rationnelles pouvant expliquer la cause du son et envisagiez les théories pouvant concourir comme l'évocation du hasard, de la perturbation du réseau électrique, de l'une des pannes pouvant arriver à ces type de sonneries, voire d'autrespossibilités comme le fait que quelqu'un manipule la sonnerie et disparaît aussitôt après et d'autres éventualités que nous ne contestons pas.
Nous savons pourtant qu'elles restent contraires à ce qui se passe habituellement. Elles ne viennent qu'à celui qui se livre à une recherche exagérée de subtilités. L'erreur de l'athée est qu'il oppose ses convictionsaux principes immuableset aux règles constantes sans lesquelles le fou et le sain d'esprit pourraient être logés à la même enseigne. C'est ce qui fait que l'athée baigne dans la folie quand il réfléchit au Créateur bien qu'il mène sa vie quotidienne de façon saine et totalement exempte defolie. Il s'empresse à aller ouvrir la prote dès que la sonnerie retentit afin de connaître celui qui veut entrer. Il n'hésite pas un instant. Il réagit de la même manière quand son téléphone sonne et chaque fois que quelque chose de nouveau lui arrive. Il en cherche nécessairement l'auteur.
Imaginez avec nous combien il est aisé de comprendre cet exemple qui ne nous prend que quelques instants et qui pourtant comporte des leçons. Qu'en serait il si nous allions donner des exemples touchant tous les aspects de la vie d'ici-bas ou énumérer toutes les règles constantes de l'univers et l'ahurissante complexité de ses détails et l'éblouissante incapacité que l'humanité se découvre de jour en jour? Que dire si, après tout cela, nous oubliionstout l'apport des prophètes et toutes les informations qu'ils ont fournies et si nous opposions toutes les données et principes admis par la raison à cause de la seule présenced'hypothèses et théories rationnelles (passagères) que nous mettons en opposition avec l'évidente et persistantes réalité?
N'êtes vous pas d'accord avec nous qu'il y a là le plus grand problème? Vous et vos pareils n'avez pas besoins de réfléchir sur le big bang ou d'autres. Vous avez plutôt besoin de réapprendre la bonne approche que l'esprit sain emploie pour étudier les données de l'univers!!
Cheikh Ali Tantawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: «Tous les humains, croyants et mécréants, celui qui est éduqué dans un monastère commecelui qui a grandi dans un bastion de la perversion (réagissent de la même manière) quand ils se trouvent confrontés à une situation grave qui dépasse leurs capacités et qu'ils ne peuvent paséviter et contre laquelle aucun des êtres (créés) ne peut les protéger. Ils ne font que se retourner vers une forcequi est derrière ces êtres, une force invisible dont ilsent la présence dans leurs âmes et cœurset dans chacun de leurs nerfs; ils en ressentent la grandeur et la majesté.
Cela arrive à bon nombre d'étudiants au moment des examens, et à beaucoup de malades quand leurs maladies s'aggraventet que leur médecin devient impuissant. Ils se retournent tous vers leur Maître et se mettent à L'adorer.
Vous êtes vous jamais demandé la cause de ce revirement et des réactions pareilles? Pourquoi chaque fois qu'on se trouve dans une grave situation on se retourne vers Allah? Nous nous souvenons tous des jours de la guerre passée et de celle qui l'a précédée; nous nous souvenons comment les genss'étaient réorientés vers la religion et s'étaient refugiés auprès d'Allah de sorte que présidents et autres dirigeants s'étaient remis à fréquenter les lieux de culte et invitaient les soldats à renouer avec la prière.
J'ai lu dans la revue al-Moukhtar, version arabe de Reader Digest, un article publié pendant la guerre et rédigé par un jeune parachutiste ( à un moment où le parachutisme était encore à ses balbutiements) pour raconter son histoire personnelle: «Il avait grandi dans un foyer où personne ne se souvenait d'Allah ou priait. Il avait fréquenté des écoles dans lesquelles la religion n'était pas enseignée et aucun des enseignants n'était croyant. Aussi avait il grandi dans une laïcité matérialiste comme grandissent les animaux qui ne connaissent que la manger , le boire et la corruption. Quand il eut à faire sa première descente et se vit précipiter dans l'espace avant même que son parachute ne s'ouvrît, il se mit à dire : Ô Allah! Ô Seigneur! et à prier du fond de son cœur tout étonné qu'il était de la source de sa foi.
La fille de Staline vient de publier ses mémoires. Elle y a expliqué comment elle a renoué avec la religion elle qui avait grandi dans l'athéisme pur et dur. Elle s'est étonné de ce surprenant revirement. Pourtant il n' y a rien d'étonnant; la croyance en l'existence de Dieu est innée dans toute âme humaine. La foi est instinctive dans la nature humaine à l'instar de l'instinct sexuel. L'homme est un animal religieux.
Cependant, cette donnée naturelle peut être submergée par la passion, les désirs, les convoitises et les exigences de la vie matérielle. Secouée par les craintes, les dangers et les difficultés, elle se dégage et émerge. C'est pourquoi on appelle le mécréant kaafir , terme qui, en arabe, signifie caché par une barrière.
J'ai eu lasurprise de trouver cette réflexion dans deux discours bienéloignés l'un de l'autre aussi bien dans le temps, dans l'espace, les circonstances que dans l'objectif, quoi que proches l'un de l'autre dans leur sens. L'un des discours émane d'une musulmane pieuse bien connue car il s'agit de Rabiaa al-Adwiah. L'autre provient d'uncélèbre écrivain français athée, Anatole France . Ce dernier exprime sa mécréance et son athéisme en ces termes: On est convaincu d'avoir le diabète quand l'analyse de l'urine le confirme, même si on ne sait rien à propos de l'insuline.
Quant à Rabiaa, on lui dit:
-Un Tel a établi mille preuves de l'existence de Dieu Elle rit avant de reprendre:
-Une seule preuve suffit.
-Laquelle?
-Si tu marchais tout seul en plein désert, trébuchais et tombais dans un puits du fond duquel tu ne pouvais pas ressortir, que ferais-tu?
-Je crierai: Ô Allah!
-Voilà la preuve
La foi en Dieu se trouve dans le fin fond de chaque âme. C'est une vérité que nous connaissons, nous musulmans car Allah nous a informé que la foi est incrustéedans la nature humaine.
Les Occidentaux l'ont reconnu de nouveau. Durkheim, le célèbre sociologue français, a écrit un livre pour prouver que la croyance en Dieu est une évidence axiomatique. L'homme ne peut pas vivre et mourir sans avoir pensé à l'existence d'un maître de l'univers. Il se peut toutefois que sa raison ne parvienne pas à découvrir le vrai digne d'être adoré et qu'il adore d'autres choses en les prenant pour Dieu ou des moyens de nous rapprocher de lui.Quand les choses deviennent sérieuses et qu'arrive l'heure du danger, on retourne à Dieu, le Seul et abandonne tout autre objet d'adoration.
Les polythéistes arabes adoraient Hubal, Laat, et Uzza, toutes idoles en pierres. La première se trouvait à al-Aquiq. Amer ibn Louhay le déménagea de chez nous, donc de Hummah. On lui dit : c'une divinité énorme et capable. Il le chargea sur un chameau pour le transporter. Puis elle tomba en cours de route et se fractura la main. On lui monta une main en or. Une divinité à la main cassée! Elle n'en était pas moins adorée. Ils l'adoraient en temps de sureté. Quant ils voyageaient en mer, se confrontaient à des vagues déchainées et risquaient sérieusement de se noyer, ils ne disaient pas Ô Hubal mais plutôt Ô Allah.
Ceciest encore constaté quand un bateau chavire ou qu'un incendie se déclare ou qu'un danger se manifeste ou qu'une maladie s'aggrave, on s'aperçoit queles athées renouent avec la religion. Pourquoi? Parce que la religion est instinctive. Il y a là la meilleure définition de l'homme qui le qualifie d'animal religieux.
Voyez la réaction de ces athées matérialistes à l'arrivée de la mort! Que croyez que Marx et Lénine, sûrs de l'imminence de leur mort, auraient invoqué: les moyens de production qu'ils déifiaient ou Allah? Soyez sûr qu'ils ne moururent pas avant d'invoquer Allah... maisà un moment il était devenu inutile de L'invoquer. Pharaon s'était enorgueilli , devint si tyranniquequ'il proclama : Je suis votre Seigneur suprême. Pourtant quand il allait se noyer, il dit: Je crois en Celui auquel les Fils d'Israël ont cru. Extrait de Taarif aam bi dinil islam (présentation générale de l'islam) p. 45-48. Pour plus d'informations , voir la réponse donnée à la question n° 12315 et la réponse donnée à la question n° 39684.
Allah le sait mieux.