Louange à Allah.
Il est permis de réciter les deux sourates protectrices (Al-Mou’awwidhataïne), de souffler sur ses mains et les faire passer sur le corps de son enfant.
D’après Abou Saïd Al-Khoudari (Qu’Allah soit satisfait de lui) : « Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) avait l’habitude d’implorer la protection d’Allah, le Très-Haut, contre les djinns et le mauvais œil des hommes jusqu’à ce que furent révélées “Al-Mou’awwidhatane” (les sourates Al-Falaq et An-Nas). Après leur révélation, il se contenta alors uniquement d’elles et délaissa toutes les autres formules de protection. » (Rapporté par At-Tirmidhi (2058) et jugé authentique par Al-Albani dans Sahih At-Tirmidhi).
Souffler dans les paumes des mains avec de [légères] gouttelettes de salive après la récitation d’Al-Mou’awwidhataïne est tiré des enseignements du Prophète (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) à faire juste avant de se coucher. Il récitait les deux sourates dans ses mains, et soufflait ; puis il passait ses mains sur son corps béni. Et quand il est tombé malade, Aïcha (Qu’Allah soit satisfait d’elle) le faisait pour lui, ce qui indique qu’une maman peut souffler dans ses mains après avoir récité Al-Mou’awwidhataïne puis les passe sur le corps de son enfant.
Aicha (Qu’Allah soit satisfait d’elle) a dit : « Quand le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d’Allah soient sur lui) allait se coucher, il soufflait dans ses mains après avoir récité la sourate Al-Ikhlas et Al-Mou’awwidhataïne (112,113, et 114). Ensuite, il fait passer ses mains sur son visage et toutes les parties de son corps que ses mains pouvaient atteindre. » Aicha (Qu’Allah soit satisfait d’elle) ajoute : « Quand il est tombé malade, il m’ordonnait de le faire pour lui. » (Rapporté par Al-Boukhari : 5748).
Docteur Ahmed Al-Qadi a dit : « J’ai interrogé notre Cheikh Ibn Outheïmine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) en ces termes : « Comment réciter le Wird (prière et invocation quotidienne) pour les enfants ? » Voici sa réponse : « On joint les deux mains déployées, on récite et on souffle dedans, puis on les fait passer sur le corps de l’enfant. Si celui-ci n’est pas présent, on fait une invocation (Dou’aâ) et non pas une récitation. » Extrait de Thamarat At-Tadwin : p. 9.
Et quand on veut faire protéger plusieurs enfants, est-il suffisant de faire passer les mains sur eux ensemble une seule fois après une seule lecture des sourates en question ou faut-il le faire pour chaque enfant à part : nous n’avons rien trouvé sur le sujet [en fait d’argument]. Il vaut mieux, par précaution, réserver une exorcisation et un passage des mains spécifique à chaque enfant.
Voir la réponse donnée à la question N°174933.
Et Allah, le Très-Haut, sait mieux.