Louange à Allah.
Premièrement, le fait de mourir alors qu’on traine une souillure majeure ne reflète ni la faiblesse de la foi de l’intéresséni ne constitue une fin malheureuse , si toutefois la souillure résulte d’une cause licite comme un rapport sexuel avec son épouse ou un songe. Hnazala (P.A.a) subit le martyr alors qu’il trainait une souillure et fut lavépar des anges. Son histoire est bien célèbre parce que rapportée par Ibn Isaac et d’autres l’ont rapportéd’après ce qu’al-Hafez ibn Hadjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit dans Fateh al-Bari.
At-Tabarani a rapportéd’après Ibn Abbas (P.A.a) que Hamza (P.A.a) subit le martyr alors qu’il trainait une souillure majeure. Pour Ibn Hadjar, la chaîne de transmission du hadith ne comporte aucun inconvénient.
Deuxièmement , quand un homme meurt alors qu’il traîne une souillure ou qu’une femme meurt pendant son cycle menstruel, le mort ou la morte doit être lavé(e) une seule fois car un tel lavage se substitue au bain àprendre suite àune souillure majeure et àla fin des règles. C’est parce qu’il y a làla réunion de deux causes nécessitant la prise d’un bain (rituel): la souillure consécutiveàl’acte sexuel ou la fin des menstrues et la mort, cas oùun seul lavage suffit. C’est comme la réunion de plusieurs causes nécessitant les ablutions, comme le pet, l’urine et le sommeil profond. Il suffit dans ce cas encore de faire les ablutions une seule fois. Voir Kashshaaf al-quinaa (2/87).
An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde ) a écrit dans al-Madjmou (5/123): Selon notre doctrine, quand un homme qui traine une souillure suite àun rapport intime et une femme qui voit ses règles meurent, on les soumet àun seul lavage. C’est ce que disent l’ensemble des ulémas àl’exception d’al-Hassan al-Basri. Pour ce dernier, deux lavages s’imposent. Ibn al-Moundhir dit que seul lui (Hassan) a émis un tel avis.
Allah le sait mieux.