Louange à Allah.
Apparemment cela ne remet pas en cause la sincérité de l’intéressé, s’il plaît à Allah. En effet, il est naturel d’éprouver de la joie après l’obtention d’un bien et de se sentir contrarié à la suite de l’arrivée d’un mal. Allah le Très Haut a expliqué que les choses qui ne (nous) conviennent pas sont (pour nous) un mal. Car elles nous font mal comme le bienfait nous réjouit.
Ceci n’a pas d’incidence sur votre sincérité, si, comme vous le dites, vous êtes animés d’une bonne intention. En revanche, si vous ne vous souciez que des notes ou du diplôme, c’est une autre affaire. Voici (l’exemple d’) Abd Allah ibn Omar ibn al-Khattab (P.A.a) : le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) posa à ses compagnons une question en ces termes : Parmi les arbres paradisiaques, il y a un qui ressemble au croyant ? - les Compagnons se mirent à chercher la réponse parmi les arbres du désert … Ibn Omar dit : j’ai eu subitement l’idée qu’il s’agissait du dattier, mais, étant tout jeune, je n’ai pas voulu parler ». (cité par al-Boukhari, livre sur la science, et par Mouslim, livre sur les qualités des hypocrites.
Omar dit à son fils : J’aurais aimé que tu l’aies dit . Ceci indique que le fait d’éprouver la joie pour un succès n’est pas un mal.