Louange à Allah.
Louanges à AllahCe que le créancier a fait comporte deux aspects interdits. Le premier est qu'il a demandé un surplus sur le montant du crédit. Or le crédit ne doit pas profiter au créancier. Car il repose sur un contrat accepté pour recevoir une récompense (divine) . Aussi n'est il pas permis au créancier de percevoir un surplus ni de l'exiger ni d'en faire une condition. En effet, il y a là de l'usure sinon pire. Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Est usurier tout crédit qui procure un intérêt.L'authenticité du hadith est certes discutable, mais son contenu fait l'objet du consensus des ulémas. Aussi, l'acte du créancier relève –t-il de l'usure. Il doit se repentir devant Allah et vous restituer ce qu'il a perçu de vous. Le second est que le prélèvement de la zakat sur un bien incombe exclusivement à son propriétaire. Dès lors , le fait de vous obliger à acquitter la zakat ne l'en dispense pas, la zakat étant prescrite personnellement au créancier.»
Allah le sait mieux.