Louange à Allah.
Premièrement, il convient de savoir que ce taxi enregistré par le père aunom de son jeune fils pour éviter des problèmes avec l’assurance ou d’autresservices, sans en faire un don pour le fils, fait partie de la succession àpartager entre tous les héritiers selon le régime successoral religieux.
Deuxièmement, il faut se débarrasser des intérêts usuriers en les dépensantdans des domaines publics ou des œuvres de bienfaisance. Celui qui est chargéde s’en débarrasser ne doit pas en profiter, à moins qu’il soit pauvre. Dans cecas, il peut en prélever juste ce qu’il lui faut d’après des précisions donnéespar des ulémas concernant la manière de se débarrasser des biens mal acquisaprès le repentirsincère dupropriétaire.
Celui qui est chargé de se débarrasser des biens en question peut lesoffrir à ses frères pauvres dont il n’hériterait pas s’ils venaient de décéder.Il peut encore utiliser les biens pour régler leurs dettes.
Etant donné que le taxi appartient à tous les héritiers et que son prix a étédéposé dans un compte bancaire générateurs d’intérêts,ceux-ci reviennent à tous les héritiers. Chacun d’entre eux a le droit de sedébarrasser de sa part en l’offrant à ses frères dont il ne pourrait pashériter. Si des besogneux reçoivent leurs parts des intérêtset les utilisent pour leur instruction ou dans leurs autres besoins, cela est permis pour des considérations déjà évoquées.
Allah le sait mieux.