Louange à Allah.
Il a déjà été dit que la présence d’un tuteur légale est une condition de la validité du mariage et que le tuteur perd ses droits en cas de refus injuste visant à empêcher une femme d’épouser un prétendant satisfaisant agréé par elle. Cela figure dans la réponse donnée à la question n° 7193 et la question n° 171588.
Cependant, nous attirons l’attention (des intéressés) sur la nécessité de s’en référer au tuteur pour connaitre les véritables causes de son refus. Le directeur du Centre islamique ou l’imam de la mosquée qui se chargerait de l’établissement du mariage au cas où il s’avérerait que le refus du tuteur est arbitraire et au cas où il n’ y aurait pas un cadi musulmans, doivent vérifier la cause du refus du tuteur légal sans se précipiter. Car le tuteur pourrait avoir une raison pertinente qui l’empêche de répondre à la demande du prétendant, fût il apparemment religieusement engagé. S’il est vérifié qu’il n’ y a aucune raison valable, il doit examiner les conséquences négatives pouvant résulter du mariage de la fille sans le consentement de son tuteur légal et la possible rupture des liens de parenté entre autres (conséquences) et la capacité de la fille à faire face à ces conséquences dans un pays où elle n’a pas de parents pouvant se mettre à ses côtés en cas d’épreuves et de crises.
Il s’agit de dire qu’on est là en face d’une responsabilité confiée à l’imam de la mosquée ou celui qui en tient lieu. Il a l’obligation de prendre des précautions et de ne pas s’empresser et d’écouter le tuteur légal et de ne pas se fier à la seule déclaration de la fille ou celle du fiancé. En effet, certains jurisconsultes ne reconnaissent l’effectivité du refus injuste du tuteur légal qu’en cas de répétition de cette attitude car , dans ce cas, il devient clair qu’il ne se soucie pas des intérêts de la fille.
Allah le sait mieux.