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Un chrétien m’a posé cette question et je voudrais trouver une réponse à lui envoyer. Pourquoi liez-vous votre vie et votre destin à un livre bourré de contradictions et de erreurs (il entend par là le Coran)? Il ajoute: vous dites qu’Allah dit: «s’il provenait d’un autre qu’Allah, il contiendrait de nombresues oppositions ». En effet, il est plein d’oppositons et de vontradictions.Aussi ne provient-il pas d’Allah. Voici quelques exemples: il affirme dans la sourate les poètes (26) que Pharaon s’est noyé alors qu’il dit dans la sourate Younes (11): « Aujourd’hui, Nous avons allons rêpécher ton corps afin que tu sois un signe pour ceux venus après toi.» Laquelle des deux affirlations est-elle la juste?
Louange à Allah.
Premièrement, ce n’est pas la première tentative qui vise à remettre en cause le livre d’Allah le Très-haut en prétendant d’y trouver des versets contradictoires.D’autres tentatives ont déjà été menées.Leurs auteurs ont tous fini par subir un echec cuisant. Si notre livre que nous croyons être une révélation venue de notre Maître le Très-haut contenait les mêmes altérations et modifications constatées dans les livres des Juifs et des Chrétiens, nous serions les premiers à le renier. Mais comment cela pourrait-il être le cas alors qu’Allah le Très-haut s’est chargé de la sauvegarde de Son noble livre jusqu’à l’arrivée de l’Heure (de la fin du monde) afin que les vérités qu’il contient servent de preuve pour les gens?
Si le chrétien en question et d’autres avaient lu et médité le premier verset cité qui exclut l’existence de contractions dans le Coran, ils n’auraient pas eu besoin de rassembler les ‘ambiguités’ que voilà dans le but d’en tirer une remise en cause du noble Coran. Les premiers arabes comme les contemporains ont en leur sein des savants, des intellectuels, des littéraires d’une grande éloquence qui ot lu le noble Coran et n’y ont pas trouvé de versets contradictoires. Il est vrai toutefois qu’il leur arrivait d’avoir du mal à comprendre certains versets, mais ils parvenaient très vite à écarter les ambiguités quand ils réfléchissaient sur les mêmes versets et se référaient aux éxégètes et dépositaires du savoir.
Le premier verset cité par le chrétien est une exhortation par Allah à la refelexion sur Ses versets en ces termes: «Ne reflechissent-ils pas sur le Coran? » Ensuite, il ajoute: « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !» (Coran,4:82).En effet, s’il avait bien réfléchi sur les versets du Coran, il n’y aurait pas decelé ni un grand nombre ni un petit nombre de contradictions. S’il avait pris la peine de se référer aux propos des vrais détenteurs du savoir, il n’aurait découvert dans le Coran aucue contradiction.
Tout lecteur du Coran qui ne réfléchit pas sur ses sens et qui de surcroit est chargé de préjugés y trouve évidemment ce qu’il croit être des contradictions. La réalité est que c’est sa compréesnion des versets qui est entachée de contradictions non les versets bien résolument formulés d’Alah le Très-haut.
Un ecrivain peut s’excuser dès le début de son livre en précisant que celui qui découvre un défaut dans le livre est prié d’excuser l’auteur et que celui qui y trouve une erreur doit le signaler à l’auteur au lieu de le dénoncer. C’est pour cela que les auteurs sérieux font éditer leurs livres plusieurs fois en ajoutant ‘édition augmentée et revisée’
Quand au livre d’Allah le Très-haut, on découvre dans sa première page la parole du Très-haut: « Alif, Lam, Mim.C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux,» (Coran,2:1-2). Cette introduction a été la cause de la conversion à l’islam de certains chrétiens raisonables car ils ont compris que l’auteur d’une telle introduction n’est pas un être humain et que celui-ci n’est pas capable d’écrire un tel livre.Quand ils l’ont lu , ils ont compris que c’est la parole du Maître de l’univers. Tout défaut qu’on prétend y avoir découvert résulte d’un manque de reflexion. Ce qui permet de savoir que l’exhortation à la reflexion au début des versets n’est pas superfus (4:82). Au cintraire , elle relève d’une une grande.
Ibn al-Qayyim (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « voilà pourquoi Allah le Puissant et Majestueux invite Ses fidèles serviteurs à la refelxion sur le Coran. Car celui qui y reflechit y trouve nécessairement une science sûre qui lui permet de savoir qu’il représente la vérité la plus parfaite et que celui qui l’a apporté est le plus véridique de créatures divines, le plus pieux et le plus parfait dans son savoir et dans sa pratique.C’est dans ce sens que le Très-haut dit: Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !» (Coran,4: ) et dit : «Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs? » (Coran,47:24)
Si les coeurs étaient débarrassés de leurs entraves, ils saisiraient les vérités du Coran, profiteraient de la lumière de la foi et accèderaient à un savoir aussi immédait que nos sensations de joie, de peine, d’amour et de crainte.Ils sauraient que le livre provient d’Allah dont il est la parole trnasmise par Son envoyé, Gabriel, à Son Messager , Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui) » Extrait de Madaridj as-Salikine (3/471-472)
Celui qui réfléchit sur le saint Coran le trouve sans aucune contradition.Ce qui y semble contrdictoire relève d’une différence de circonstances, de contexte ou d’interlocuteurs.Il est facile de concilier de tels versets. Le chercheur qui y réussit découvre un nouvel aspect de l’ininimitbilité du livre plein de sagesse d’Allah.
Abou Bakre al-Djassaas (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) écrit: « les différences relèvent de trois ordres: une différence de contradiction qui implique deux choses dont l’une annule l’autre; une différence de niveau qui oppose deux élémements dont l’un est d’une parfaite éloquence et l’autre mal exprimé.Ces deux types de différence n’existent pas dans le Coran. Ce qui est une des manifestation de son inimitabilité.
Quand les discours des plus éloquents se prolongent à l’instar des longues sourates du Coran , on ne peut pas ne pas y touver une différence de niveau. Le troisième type de différence porte sur le style. Dans ce cas, on est en face de passages aussi beaux les uns que les autres. C’est comme la différence des lectures , de la longueur des versets, de la différence des dispositions portant sur l’aprogeant et l’aprogé. Le verset (4:82 ) exhorte (le lecteur) à déduire des preuves du Coran, notamment de ses différentes manières d’exprimer la vérité qu’il faut croire et mettre en pratique. » Extait de ahkaam al-Qour’an,3/182)
L’exmple le plus claire de la différence stylistique dont la découverte aurait permis au chrétien de l’ajouter à sa liste réside dans l’affirmation par Allah le Très-haut de la création d’Adam. Tantôt , Il dit l’avoir créé à partir de l’eau, tantôt à partir de terre tantôt à partir de boue et tantôt à partir d’une boue désecchée.Y-t-il là une quelconque contadiction?Il ne s’agit ici que d’évoquer les différentes phases de la création d’Adam.
Si cela était contradictoire, les grands maîtres de la linguistique et de l’éloquence issus des mécréants contemprains du temps de la révélation seraient les premiers à la relever. Au contraire , ils ont respecté leurs rasions et se sont abstenus de remettre en cause l’éloquence et la cohérence du Coran. Ces aspects furent même la cause de la conversion d’un bon nombre d’entre eux. Comment pouvait-il en être autrement quand on sait que le Coran sert de guide aux gens.
Deuxièmement, ce que le contradicteur a cru contradictoire à propos de l’information donnée par Allah selon laquelle le Pharaon périt noyé, et l’autre verset : « Nous allons aujourd'hui épargner ton corps, afin que tu deviennes un signe à tes successeurs. Cependant beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à Nos signes (d'avertissement).» (Coran,10:92) est tout simplement étonnant. La noyade du Pharaon est manifestement incontestable. Il est bien mort noyé. La question à poser au chrétien est : est-il avré que tout noyé en mer est dévoré par les requins de sorte que les restes de son corps descendent au fond de la mer, ou peut on y mourir par noyade et avoir son corps remonter à la surfance sans se desoudre ni se perdre? La réponse sûre réside dans le second alternatif qui s’atteste dans le cas des victimes de crashs d’avions en mer et dans les accidents des bateux et d’autres. Nous lui disons : voilà exaxtement ce qui s’est passé avec le Pharaon.Il est mort noyé dans la mer et Allah a fait son corps remonter à la surface pour que les Fils d’Israel fussent sûres de sa mort. Il y a là une grande sagesse car le défunt menteur prétendait être leur Seigneur supérieur. Dès lors, il fallait montrer son cadavre à tout le monde afin qu’on réalise la vraie nature de ce prétendu maître mais aussi pour mettre fin à la terreur qu’il faisait régner au sein des faibles auxquels il avait fait croire qu’il reviendrait après un laps de tes.Que de fois les faibles, et débiles d’esprit croient à de telles prétentions! L’expression ‘nous allons te sauvegarder’ signifie ‘faire remonter à la surface. Si elle signifiait sauftage, il ne s’agirait pas d’une opération de nature à lui éviter la mort. Il s’agit plutôt d’éviter la perte du corps ou sa consommation par des animaux. Si notre contradicteur réfléchissait bien sur la parole du Très-haut: «nous allons sauvegarder ton corps.» il aurait su que cette phrase ne renvoie à un sauvetage qui empêche la mort mais à la suavegarde du corps. S’il s’agissait de dire que le Pharaon avait échappé à la mort, la mention du coprs aurait été superflue. Ce qui ne serait arriver dans la parole du Très-haut.
Allah le sait mieux.