Louange à Allah.
Cette question s’inscrit dans le cadre de ce qu’on appelle droits d’auteur. C’est un droit bien fondé qu’il n’est pas permis de violer car son respect permet de sauvegarder des intérêts publics comme le déroulement et la pérénnisation de la production (scientifique et littéraire) et la lutte contre l’exploitation des oeuvres des autres. A cela s’ajoute l’obligation de respecter les contrats et conditions recommandés dans la parole du Très-haut: «Ô les croyants ! Remplissez fidèlement vos engagements. » (Coran, 5: 1) et dans la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui): « les musulmnas sont tenus de respecter les conditions convenues entre eux. » (rapporté par Abou Dawoud 3594) et jugé authentique par al-Albani dans Sahih Abi Dawoud.
Quand l’autuer ou l’éditeur précise l’interdiction de la photocopie de son oeuvre pour la vente ou l’usage personnel, cela doit être respecté. Il faut savoir que photocopier une oeuvre pour un usage personnel porte atteinte à l’auteur car cela empêche un bon nombre d’étudaintes d’acheter le livre.
Nous avons déjà évoqué les droits d’auteur , et ceux liés à l’invention, et cité les propos des ulémas sur le sujet. Voir la réponse donnée à la question n° 454 . S’agissant de la cotisation d’un groupe d’étudaintes pour acheter une seule copie à utiliser par elles sucessivement sans la rephotocopier , cela ne représente aucun inconvénient car rien n’en justifie l’interdiction.
Allah le sait mieux.