Louange à Allah.
Informer une créature de sa situation en vue de bénéficier de son assistance, de ses orientations, de son aide ou d’une intervention permettant d’écarter un préjudice, tout cela ne remet pas en cause la patience. C’est comme le fait pour le malade de révéler au médecin ses maux ou le fait pour une victime d’injustice d’en informer celui qui est en mesure de la réparer, et le fait pour un homme éprouvé d’en informer celui qu’il espère pouvoir le délivrer.
Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) avait l’habitude, chaquefois qu’il visitait un malade, de l’interroger sur son état en lui disant : comment vous vous trouvez ? » (rapporté par at-Tirmidhi, Ibn Madja et d’autres, et sa chaîne de transmission est jugée bonne par an-Nawawi). Cette interrogation est une demande d’informations de sa part afin de mieux connaître son état. Voir Uddatou as-Sabirin d’imam Ibn al-Qayyim (323). Allah le sait mieux.