Louange à Allah.
Premièrement, s’il s’agit d’erreurs qui consistent à léser la personne en question, il faut réparer les torts ou demander à en être déchargé. S’il s’agit de biens financiers confisqués, il faut les restituer ou en restituer la valeur. S’il s’agit de dommages moraux comme la médisance, le mensone,etc, il faut chercher à en être déchargé et solliciter souvent le pardon divin pour la victime et lui rendre hommage. Sous ce rapport, on peut accomplir une bonne oeuvre et en dédier la récompense à celui qu’on a médit ou maltraité.
Cheikh Ibn Baz (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé sur le cas d’une personne qui fait des aumônes en nature ou en espèces en faveur de sa mère encore vivante pour savoir si la récompense proftera à la destinataire. Voici sa réponse: « quant à l’aumône, elle profite au vivant comme au mort à l’avis unanime des musulmans. Il en est de même pour l’invocation jugée unanimement utilile pour les défunts et les vivants. » Extrait du receuil des avis juridiques consultatifs d’Ibn Baz (4/348) .
Allah le sait mieux.