Louange à Allah.
Celui est chargé par sa société ou ses collègues de faire de telles réservations devient leur mandataire à cet égard. En principe, tous les gains du mandataire, y compris des cadeaux, reviennent à son mandant.
L’aureur de Kashshaaf al-quinaa (3/477) écrit: « ou il (le mandant) a dit (au mandataire) : achète-moi un mouton à un dinaar et qu’il lui achète deux moutons à un dinaar , ou que le mandataire achète un mouton à moins d’un dinaar, l’opération est valide mais le gain appartient au mandant. Ceci s’atteste dans un hadith d’Ourwa ibn Djaad selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) l’a envoyé une fois lui acheter un mouton de sacrifce après lui avoir remis deux dinaar. Il a acheté deux moutons avec la somme et en a vendu un à un dinaar et lui a remis un autre mouton plus un dinaar. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a prié pour qu’Allah bénît ses transactions et dit: « s’il vendait du sable, il réaliserait des gains.» Selon une autre version, le mandataire a dit (au Prophète) : « voici ton dinaar et voici ton mouton! » - «Qu’as-tu fait? » Et il le lui a expliqué. » (rapporté par Ahmad). C’est parce que le mandataire a réalisé son mandat+ un suplus. Il en serait de même s’il avait acheté deux moutons d’une valeur d’un dinaar chacun. »
Cela étant, les points convertis en argent reviennent à a société et aux fonctionaires agissant pour leur propre compte. Les deux parties peuvent convenir à ce que la société cède sa part à ses fonctionnaires ou inversement, ou adoptent toute autre répartition convenue. Elles peuvent aussi vous cécer leurs parts. Vous pouvez encore vous mettre d’accord avec les fonctionnaires pour vous s’occuper de leurs réservations moyennant une contrepartie et que les points en question soient cette contrepartie, à condition que les points correspondants à chaque réservation et leurs valeur monnaitaire soient bien connus.
Allah le sait mieux.