Louange à Allah.
La question a été soumise à son Eminence Cheikh Muhammad Ibn Salih al Outhaynine (Puisse Allah le préserver) qui a répondu que l’opération n’est vraisemblablement pas permise, car l’acheteur, dit au vendeur : Prête-moi le prix de la carte, je vous le paierai avec des intérêts . Or ces intérêts relèvent de l’usure. Mais il peut lui vendre l’appareil à terme ,car il en dispose effectivement.
- S’il disait : transférez les intérêts sur l’appareil ?
- Inutile, car les intérêts s’appliquent à tout. Ce contrat est prohibé. Mais l’acheteur peut acquérir une carte de son propre argent
-« L’opération relève-t-elle du double contrat ?. Le rapport entre le vendeur et l’acheteur peut-il être assimilable à un rapport de procuration en ce qui concerne la carte ?
-« Non car il y a deux contrats distincts, le premier avec la société des télécommunications et le second avec le fournisseur, ce qui est interdit. C’est comme si on empruntait à la société des télécommunications et lui prêtait l’emprunt avec des intérêts plus consistants que ceux demandés par le premier créditeur. Allah le sait mieux.